PROGRAMME D’ACTION DES COMMUNISTES POUR LES SEMAINES A VENIR
- Pointer les problèmes posés par le plan gouvernemental, contrer la mise en accusation des Français·e·s et des collectivités dans un possible échec du déconfinement et mettre en avant des contre-propositions pour sa réussite.
- Exiger la fin de l’État d’urgence sanitaire.
- Insister sur l’enjeu d’embauches dans les services publics, à commencer par la santé et l’éducation ainsi que l’enjeu d’une démocratie sanitaire et sociale.
- Être offensifs prioritairement sur trois sujets :
- les masques et les tests (enjeu de maîtrise publique à l’opposé de la marchandisation par la grande distribution, mise à disposition en nombre suffisant, gratuité, production en France) ;
- la reprise de l’école en pointant le fait que les conditions ne sont pas réunies pour une rentrée réussie le 11 mais mais peuvent l’être rapidement à plusieurs conditions – voir plan d’urgence (démocratie sanitaire, recrutements, développement de la médecine scolaire…) ;
- la reprise de l’activité économique : définition des activités prioritaires, abrogation immédiate des mesures dérogatoires au droit du travail, protection des travailleurs·euses, encadrement du télétravail, initier une sécurisation de l’emploi, sélectivité et suivi des aides aux entreprises.
- Pointer également les enjeux des droits et libertés, du fonctionnement de la justice, de l’égalité des territoires
- Élaborer un appel du Parti pour validation mettre en débat une offre politique pour construire la sortie de crise, l’enjeu de résistance au projet de la classe dominante et de la construction d’une alternative de transformation sociale comportant les éléments suivants :
- Pointer les contradictions du mode de développement capitaliste que révèle la crise sanitaire et économique et affirmer le besoin d’un changement de société.
- Mettre en cause le gouvernement en soulignant le projet qui sous-tend sa gestion de la crise, le besoin de résistance à ce projet et d’une alternative qui articule urgences et ruptures radicales dans la durée.
- Dans cette situation, affirmer la responsabilité des forces de transformation sociale, associatives, syndicales, politiques de gauche et écologistes et le besoin de mobilisation populaire.
- Enjeux cités aux cours de la discussion : l’enjeu majeur des services publics, la question de l’appropriation sociale des moyens de production, le besoin d’un nouveau type de nationalisations, de filières industrielles stratégiques, d’une transformation du travail, d’une autre utilisation de l’argent à l’opposé de la baisse de la dépense publique, d’une autre construction européenne.
- Proposer des batailles politiques immédiates pour la santé publique, l’éducation nationale, les droits et libertés et pointer les leviers pour les mener.
- Construction d’un processus politique qui permette des convergences locales et nationales, la création de comités d’action pour intervenir : recenser les besoins, faire monter des exigences, mener le débat à gauche.
- Poursuivre le travail d’élaboration de notre projet de sortie de crise, de nos principales propositions et leur mise en débat dans le pays et à travers une plateforme numérique nationale.
La redaction